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les tartines de sidonie (à paris et ailleurs)
10 octobre 2011

jour 21 # jeudi 11 août

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Il pleut des cordes. Nous passons une partie de la matinée à l'hôtel. Le propriétaire des lieux nous parle longuement du boudhisme. On se rend comte qu'il est extrêmement supersticieux et nous raconte émerveillé, et photos à l'appui, tous les miracles dont sont capables les moines.Il croit dur comme fer à la numérologie. En Birmanie, le boudhisme se mèle  au culte des esprits, à l'astrologie et à la voyance. Puis nous allons acheter des timbres dans le dépaysant bureau de poste. Déjeunons dans un resto chinois. À ce propos, nous déconseillons les "œufs centenaire". Nous louons des vélos (deux à l'hôtel, il n'y en a pas plus) et deux dans une minuscule boutique à vélos. Nous sommes trempés et nous abritons dans une petite maison de thé au bord de la route. Repartons vers le village de Mapon, avec son énorme arbre accueillant. Nous cherchons les potiers indiqués dans le guide. En attedant de les trouver, nous achetons de succulentes galettes fourées de noix de coco et d'une étonnante pâte sucrée. Un bonheur gustatif à 5 centimes par personne. La vendeuse de galette est indienne comme la majorité des habitants de ce village. Un village charmant avec ses grandes allées bordées de maisons, certaines très modestes, d'autres plus imposantes. Un jeune homme à qui nous avons demandé notre chemin nous conduit dans le quartier des potiers. Il nous emmène dans une grande maison sur pilotis. Tout le dessous de la maison est empli de bols et saladiers en terre cuite. C'est une entreprise familiale mais la conception des poteries se fait le matin. La dame propose de nous faire une démonstration. Elle récupère la terre dans un immense trou creusé sous la maison et en moins de cinq minutes elle a réalisé trois coupelles aux formes différentes. On nous conduit au four, au bout du jardin. Et on nous offre trois pots en terre, un pour chaque enfant. Et aussi trois tirelires. Nous achetons plusieurs bols de plein de taille différente (aujourd'hui, il y a un chez virginie & florence, un autre chez raphaële). Après une séance photo familiale (voir photo ci-dessus), nous disons au revoir et la dame nous annonce que si nous revenons demain, elle serait heureuse de nous préparer un repas birman. Le jeune homme qui nous a attendu, reprend la route avec nous. Nous nous arrêtons devant une autre vendeuse de crêpes  qui veut absolument nous en offrir. Nous acceptons et voulons payer les suivantes. Elle nous en offre cinq de plus et insiste pour nous rendre la monnaie. Cette générosité là, nous en avons des exemples quotidiens dans ce pays. Il a cessé de pleuvoir. L'ambiance est joyeuse dans le village. Notre étudiant nous mène dans un temple hindouiste. Le monsieur qui nous reçoit est adorable et nous fait visiter les lieux. Il nous explique que les habitants du villages sont originaires du sud de l'inde. Ceux du Nord sont repartis. Nous remercions notre jeune guide et reprenons nos vélos. Le retour à l'heure où le soleil se couche est incroyable. Nous dînons dans un endroit étrange, une sorte d'immense hangar. Les serveurs sont vêtus de chemises blanches et de pantalons noirs. Le patron avec ses lunettes rondes a un look très moderne comme on n'en voit jamais ici. Au fond du restaurant, un bar derrière lequel sont punaisés trois posters : des cascades, des petits chiens et… Shakira.

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Commentaires
P
ah les fameux petits paniers!
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